Très onctueux, trop onctueux... Comme six crèmes de jour sur huit, vos cosmétiques contiennent sans doute de l’huile de foie de requin. Selon une étude menée par des chercheurs du CNRS et publiée dans la revue scientifique spécialisée sur les cosmétiques SOFW, cette huile aux propriétés hydratantes reste l’émollient le plus utilisé dans la fabrication des produits de beauté.

Vous vous tartinez donc sans doute du squale sur la peau et les cheveux mais vous n’en savez rien. Car ni la législation française, ni les règles européennes n’imposent d’étiqueter les produits contenant des dérivés de requin. Pourtant, les espèces concernées sont en danger. Le drame des requins d’eau profondes ? Pendant longtemps, ils étaient les seuls à fournir de la squalane, cette fameuse substance émolliente. Pour fabriquer des crèmes et des vaccins, ils ont été chassés massivement. Aujourd’hui des alternatives existent : l’huile d’olive ou les germes de blé, le son de riz ou les graines d’amarante. Des associations telles qu’Oceania invitent donc les industriels à changer de fournisseur. Et à afficher l’abandon du requin sur l’étiquette.

 A lire sur Reporterre.net