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L’assurance-vie facturée au kilo
jeudi, 22 avril 2004 / Pauline HERVE

Les problèmes de surpoids pourraient se traduire par une note salée chez l’assureur. C’est ce que prévoit Swiss Re, l’un des plus gros groupes de réassurance au monde, pour qui l’obésité fait augmenter le coût de l’assurance-vie. Chiffres à l’appui, l’assureur helvétique démontre que l’obésité devient un “problème majeur de santé publique” dans les pays développés. Elle touche déjà de 10 à 25% de la population. Le nombre de personnes qui en souffrent a notamment doublé en vingt ans aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. L’obésité est à l’origine des maladies cardio-vasculaires, de l’hypertension et de certains cancers. Pour Swiss Re, la conclusion est toute trouvée : “le secteur de l’assurance vie doit s’attaquer” à ces problèmes. Par quel moyen ? Tout simplement en facturant les primes du consommateur “en fonction du risque que celui-ci présente”.