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Prendre les entreprises par la main
dimanche, 24 mars 2013 / La rédaction de Terra eco

La crise a donné un coup au conseil en développement durable. Mais la complexité des lois lui permet de se rendre indispensable auprès des organisations.

Chez Pricewaterhouse-Coopers, une équipe de 35 salariés réalise des analyses de cycle de vie, des audits environnementaux, du conseil en stratégie, des bilans carbone, du reporting extrafinancier… Ici, il y a beaucoup de profils juniors.

"De plus en plus de formations, de type grande école, forment des jeunes diplômés immédiatement opérationnels. Leurs perspectives d’évolution sont rapides. Un consultant peut également acquérir les compétences techniques dans une filière puis venir au développement durable", souligne Olivier Muller, directeur conseil en stratégie développement durable.

Pression règlementaire et financière

Si les profils d’ingénieurs sont majoritaires, le recrutement est ouvert à d’autres cursus. Le marché se partage entre les historiques – PricewaterhouseCoopers et les autres "grands" cabinets de conseil – et de jeunes structures nées avec l’émergence des enjeux environnementaux dans les entreprises.

Parmi ces petits nouveaux, citons BeCitizen, Ethicity ou Utopies. Ce qui motive les entreprises à faire appel au conseil, c’est d’une part la réglementation, qui leur impose des exigences de performance et de reporting sur leurs activités sociales et environnementales, et, de l’autre, les investisseurs, qui regardent désormais les bilans extrafinanciers.

Le poste de conseiller permet d’avoir un aperçu large des enjeux de la responsabilité sociale et environnementale.

Les carrières évoluent souvent vers les départements développement durable des entreprises ou les institutions publiques ou privées de gestion de l’environnement (Ademe, Eco-Emballage, Ecofolio, Eco-Systèmes…). Le tout une fois que le candidat a fait ses classes auprès de dizaines d’entreprises pour affiner leurs stratégies environnementales.