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Guillaume Marchais, ingénieur écologue
dimanche, 17 mars 2013 / La rédaction de Terra eco

D’écologie politique, Guillaume Marchais ne parlera pas. Son truc à lui, c’est sa voisine scientifique, celle qui lui fait passer un tiers de son temps sur le terrain pour recenser une faune qui le passionne.

Sa spécialité : les oiseaux, les chauve-souris et certains amphibiens. Mais l’ingénieur est aussi administrateur de l’Association française des ingénieurs écologues (Afie). "Ce réseau est un moyen de progresser vers une meilleure reconnaissance de ce métier, trop souvent méprisé", explique-t-il.

Des mesures de réduction pour les éoliennes

Car l’écologue n’est pas un simple naturaliste : il traduit sa passion en action. Guillaume est ainsi appelé à répertorier des espèces en amont d’un chantier : après analyse des données, il peut déterminer l’impact qu’aura par exemple la construction d’une route ou d’un pont sur ce patrimoine vivant.

"Lorsqu’un projet de parc éolien s’amorce, on consacre d’abord un an à étudier le comportement des volatiles de la région, afin de comprendre s’ils pourraient être amenés à circuler dans la zone de rotation des pales." En principe, le rapport d’expertise rendu par Guillaume n’annule pas le projet, "mais des mesures de réduction peuvent être prises, comme la mise en route des éoliennes à certaines périodes seulement, lorsque les oiseaux ne se déplacent pas".