Aux États-Unis, un agriculteur qui replante des semences Monsanto peut le payer cher. Selon un rapport de l’association américaine Center for food Safety (CFS) paru ce mardi 12 février, les dommages et intérêts versés au groupe atteignent parfois 3 millions de dollars ( 2,23 millions d’euros) par procès. Pour défendre ses brevets, le géant de l’agrochimie a déjà trainé 410 agriculteurs américains devant les tribunaux. Dans plus de la moitié des cas, le groupe a obtenu gain de cause. Au total, ces poursuites ont rapporté au groupe 23,6 millions de dollars (17,5 millions d’euros). Mais les montants perçus par Monsanto pourraient être quatre à huit fois plus élevés. Car, selon le CFS, le volet judiciaire ne représente que la partie émergée de « l’action agressive » du groupe. Sans que la procédure n’aille jusqu’aux poursuites, la firme aurait traité entre 2 391 et 4 531 affaires de « piraterie de semences » contre ses clients aux États-Unis.

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