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Un tiers
mercredi, 13 février 2013 / Amélie Mougey

C’est la part des améliorations des performances « vertes » des voitures européennes qui seraient factices.

Réduire les émissions de CO2 d’un véhicule sans effectuer aucun changement technique : c’est possible. En trichant sur les tests. Ou plutôt en jouant sur leurs failles. Selon une étude menée par la Commission européenne, la pratique est largement répandue chez les constructeurs automobiles européens. Le rapport, décortiqué par Le Monde, explique que la « flexibilité » des procédures de test permet « d’atteindre des valeurs de réduction des émissions de CO2 sans appliquer d’améliorations techniques au véhicule testé ». Un tiers des améliorations serait factice. Avec de bons pneus, une route lisse, des conditions de pression, de vent et de température optimales, il est en effet possible d’améliorer artificiellement les performances écologiques d’un véhicule. Ces réductions factices d’émissions de CO2 représenteraient un gain moyen de 9,1g/km (sur les 140,4 g/km émis en moyenne par un véhicule).