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Le bio à portée de cabas
jeudi, 28 mai 2009
/ Cécile Cazenave
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/ Rafaël Trapet/Picturetank
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Passer au bio, ce n’est pas seulement acheter des produits labellisés. C’est aussi adopter des pratiques de consommation durables. Petit guide.
1/ Raccourcir les circuits
Que faire ? Acheter sa botte de carottes bio bon marché mais venue en camions des pays de l’Est ou celle de mon primeur qui a poussé en Bretagne mais qui plombe le budget légumes de la semaine ? La réponse tient en deux mots : circuits courts ! Plus on achète en direct au producteur, moins on engraisse les intermédiaires. Débusquez l’adresse de l’Amap – Association pour le maintien de l’agriculture paysanne – la plus proche de chez vous et croisez les doigts pour que le délai d’attente soit plus court qu’un mandat présidentiel. Avec le réseau des Jardins de cocagne, vous pouvez soutenir, en plus, l’insertion de personnes en difficultés.
Une flopée de sites Web proposent aussi des paniers composés chez différents producteurs bio de votre région, comme Ma terre, autour d’Aix et Marseille, Les paniers bio de l’Ouest autour de Nantes ou Bio Primeur en Seine-et-Marne.
3/ Viser la taille XXL
Célibataire ? Mère de quatre enfants ? Peu importe. Privilégiez les tailles familiales plutôt que les conditionnements individuels. Vous pensiez que les produits de soins bio étaient hors de prix ? Faux ! La marque Douce Nature propose un savon de Marseille en bidon d’un litre à 9,20 euros. Dans une gamme au-dessus, on trouve du Coslys à 16,95 euros le litre. Les petites bouteilles de shampoing conventionnel semblent alors bien meilleur marché. Mais reluquez-donc le prix au litre inscrit en tout petit : de 11 à 34 euros pour les marques les plus connues. Alors, on apprend à transvaser le gros bidon dans une petite bouteille récupérée.
(1) Citée par la bloggueuse de Bio is biotiful
Hard discount et bio : l’union contre-nature ?
Le bio est-il réservé aux riches ?
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