LE NIGERIA NE VOIT PLUS LA VIE EN BRUT

L’or noir ne fait plus rêver le gouvernement nigérian. Face à la chute sévère des cours mondiaux depuis 2008 – de 150 à 42 dollars le baril –, Abuja a mis sur la table un milliard d’euros pour refaire du pays un géant agricole – ce secteur assurait 70 % du Produit national brut avant le boom pétrolier des années 1970. Aidé par le secteur privé, comme le souligne l’agence de presse IPS, ce plan a déjà permis de réhabiliter ou construire plus de 50 000 km de pistes rurales et d’encourager la production du maïs, du riz et du manioc.

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UN MARS ET CA REPART

Le numéro 1 mondial de la confiserie a changé de religion. Sa nouvelle paroisse s’appelle « équitable ». Mars va investir des millions de dollars afin de n’utiliser que du cacao équitable pour ses Snickers et autres M & M’s d’ici à 2020. Origine de cette conversion ? S’extraire d’un marché volatil : le prix du cacao est à son plus haut niveau depuis vingt-quatre ans.

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BONHEUROLOGUES

Non, la crise n’aura pas raison du bonheur. Celui-ci est désormais étudié par les économistes de l’« hedonics », nouvelle école visant à comprendre ce phénomène aux nombreux effets positifs : longévité, meilleure résistance aux maladies, plus grand dynamisme… Autre – et complexe – question au programme : pourquoi les richesses matérielles ne procurent pas un bonheur plein et entier ?