https://www.terraeco.net/spip.php?article4640
Les news objets de mai
lundi, 27 avril 2009 / Louise Allavoine

CHAMPAGNE !

Taille de la coiffe réduite, étiquette constituée à 60 % de fibres recyclées, bouchon en liège naturel et verre à 90 % recyclé, la cuvée « Essentielle » de la coopérative champenoise Nicolas Feuillatte s’affiche durable du muselet au cul de la bouteille. Et les bulles ? « Le vin est issu de la viticulture raisonnée », avance la marque. Un guide technique pour utiliser la chimie avec parcimonie est bien mis à la disposition des viticulteurs, mais aucune certification ne permet de vérifier si ces pratiques sont respectées. Dommage.

Feuillatte


MACHER ECOLO

Une société mexicaine a lancé un chewing-gum bio, issu de la sève d’un arbre local. Entièrement biodégradable, Chicza présente l’avantage de ne pas coller, ni dans les cheveux ni sur le bitume. Son homologue chimique constitue, lui, une poisse pour les municipalités. Londres débourserait ainsi plus de 160 millions d’euros par an pour désincruster ses trottoirs. Et crachée dans la nature, la gomme classique met au moins cinq ans à se dégrader. Disponible au Royaume-Uni, Chicza devrait bientôt décoller dans le reste de l’Europe.

Chicza


LINGETTES AU BOUT DU ROULEAU

Les serviettes nettoyantes n’ont plus la cote. Trop chères et trop sophistiquées en ces temps de disette, leurs ventes ont chuté de 4,6 % entre février 2008 et février 2009. La lingette, icône de l’ère jetable, se voit ainsi balayée du revers de l’éponge. Le chiffre d’affaires du secteur est actuellement évalué à 63,7 millions d’euros (2008). Les poubelles ne s’en plaignent pas.

AUTRES IMAGES

GIF - 5.2 ko
80 x 180 pixels