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Ces mots qui meurent
jeudi, 27 septembre 2012 / Arnaud Gonzague

De Nicholas Evans, La Découverte, 398 p., 28,50 euros.

Tous les quinze jours, une langue disparaît du globe. A ce rythme, ce sont pas moins de 3 000 qui devraient être rayées des cadres d’ici à la fin du siècle. Et cela, sans que nous les connaissions, emportant dans la tombe un fonctionnement et une vision du monde. Car les inflexions du sandawe de Tanzanie ou la grammaire biscornue du kayardild d’Australie portent une pensée propre, dont la disparition constitue une « érosion catastrophique des modes de connaissances de l’humanité », dit Nicholas Evans, linguiste « de terrain ». Lequel explique à quoi elles servent et pourquoi il faut les protéger des hideux assauts de l’uniformisation. —


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