De Valérie Chansigaud Delachaux et Niestlé, 224 p., 29,90 euros.

Rien de la pastorale gentiment cucul qu’on pourrait imaginer dans cette « histoire de la protection des oiseaux », du XIXe siècle à aujourd’hui. Car, si des humains ont pris fait et cause contre la chasse aux emplumés, c’est parce qu’elle tournait (déjà) au massacre, et qu’il importait de sauver des espèces de la disparition pure et simple. Ce livre, joliment illustré, montre que défendre les oiseaux, c’est également s’attacher à une certaine idée de la grâce, de la couleur et de la beauté sans tapage. Aérienne. —