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Les Bisontins se la roulent douce
jeudi, 30 août 2012 / Claire Baudiffier

Du vélo à l’auto en libre-service en passant par le tram, la ville mise tout sur les transports partagés et peu polluants.

A Besançon, les transports doux et partagés, c’est toute une histoire. En 1974, déjà, la préfecture du Doubs met en place la première rue piétonne de France. Depuis, les initiatives pour réguler l’accès au centre-ville se multiplient. « Notre but est de faire renoncer les foyers au deuxième véhicule », explique Nicole Weinman, adjointe aux déplacements urbains. En 2007, 200 vélos sont ainsi installés en libre-service dans 30 stations. Depuis, Vélocité compte 1 300 abonnés et de nombreux cyclistes occasionnels. Les Bisontins qui veulent acquérir leur propre vélo électrique sont, eux, aidés par la ville à hauteur de 150 euros. Une affaire qui roule puisque la municipalité a recours chaque année à la totalité de l’enveloppe dédiée, à savoir 15 000 euros.

En 2010, c’est au tour d’Autocité de débarquer dans la ville de 120 000 âmes. Une vingtaine de véhicules essence sont répartis dans 8 stations. « Une voiture partagée en remplace 10 à 15 individuelles, le gain en termes d’occupation d’espace est donc considérable », précise Clément Billet, de la cellule déplacements.

Premier rail du tram

De passage à Besançon, vous ne souhaitez tester ni l’autopartage, ni le vélopartage ? Pas de souci. Le premier rail du tram – en France, seules 4 villes de la taille de Besançon disposent d’un tel mode de transport – a été posé en juillet. Rendez-vous est pris pour 2015. —


Impact du projet

1 300 abonnés à Vélocité

Une voiture partagée remplace 10 à 15 véhicules individuels

- Le site de la Ville de Besançon