https://www.terraeco.net/spip.php?article4524
Better Place, bienvenue au Paradis électrique
mardi, 31 mars 2009

C’est la petite boîte qui monte en Californie. Elle ne vend pas de voitures mais les prises qui permettront de recharger les modèles électriques dans un monde libéré de l’omniprésence du pétrole. Shai Agassi, homme d’affaires israélo-américain, a dessiné les contours de cette utopie. En octobre 2007, il pose la première pierre de Better Place au coeur de la Silicon Valley (Californie). « En créant Better Place, nous nous sommes posés une question très simple : pourquoi les gens ne conduisent-ils pas tous une voiture électrique alors que le concept a aujourd’hui fait ses preuves ?, explique Josh Steinmann, directeur du développement.

Pour faire rouler la voiture électrique aussi bien que l’essence, il faut d’abord la rendre aussi pratique. Le conducteur doit pouvoir charger sa voiture quand bon lui semble. Condition : mettre à sa disposition un réseau de stations conséquent. Puis doter les voitures de batteries extractibles et construire des centres permettant leur échange. Enfin, il faut résoudre le problème de la trop chère batterie et créer dans le même temps une relation de dépendance entre l’automobiliste et le réseau. La solution réside dans un abonnement mensuel comprenant l’utilisation de la batterie facturée au kilomètre parcouru « pour une somme qui restera à déterminer en fonction des marchés », précise Josh Steinmann.

Malin. Mais le modèle fait des sceptiques. Bâtir un réseau pour la seule région de San Francisco nécessite, par exemple, de trouver 1 milliard de dollars de capital. Pas facile dans un contexte de crise.

A LIRE SUR LE MEME SUJET

- Où se cache la voiture électrique ?

- L’électrique met un pneu dans l’Hexagone

- Avantages et inconvénients de l’électrique

- « Pour ou contre l’électrique ? » par Jean-Marc Jancovici, expert énergie et climat


AUTRES IMAGES

JPEG - 16.7 ko
300 x 206 pixels