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J’ai testé : le vélo électrique
lundi, 30 mars 2009
/ Cécile Cazenave
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/ Adrien Albert
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Avec sa batterie à roulettes, la traversée de Paris ressemble à un parcours de santé. Un récit sans dopage.
En découvrant la tête du livreur d’Allo Pizza, j’ai compris que je ne pourrais plus jamais me passer de vélo à assistance électrique, le VAE pour les intimes. D’habitude, dans la côte à 10 % de la rue de Belleville, à Paris, je m’effondre à mi-pente, en nage, sur le guidon de mon biclou. Et Allo Pizza compatit, ou pire, s’esclaffe. Cette fois, à mi-chemin, les yeux dans les yeux, j’ai lu dans son expression qu’il pensait avoir affaire à la nouvelle Jeannie Longo.
Pour l’instant, ce genre de performance reste assez solitaire. Car les vélos électriques sont des ovnis. Le Conseil national des professions du cycle estime à 17 000 le nombre d’engins de ce type vendus l’an dernier, pour un prix moyen de 1 000 euros. Une paille face aux 242 000 vélos de ville et aux 3,5 millions de petites reines toutes catégories achetées en 2007. Les spécialistes recommandent le VAE aux personnes âgées qui regrettent leur ancienne allure de Poulidor. Personnellement, je vise la fin du cauchemar métropolitain. Sur terrain plat, l’autonomie de la batterie doit m’autoriser 40 km. Largement de quoi survoler mes dix bornes quotidiennes aller-retour. Dix minutes de moins qu’en métro.
Reste qu’en VAE, on n’est tout de même pas à l’abri du rhume ni du ridicule : grisée par ma déconcertante aisance à la grimpette, j’ai oublié de recharger la batterie, jusqu’à tomber en rade, rue de Belleville. C’est là que j’ai constaté que j’avais perdu du mollet. Ouf, Allo Pizza ne passait pas par là.
Velectris propose des kits d’électrification à 1 120 euros et trois modèles équipés de A à Z
Cyclurba présente des dossiers et des forums sur le vélo, le VAE…
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