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175 milliards de dollars
jeudi, 21 juin 2012 / Hélène Pennaneac’h

...ou 138 milliards d’euros. C’est la promesse d’investissement faite à Rio+20 par huit banques de développement pour mettre à disposition des transports « propres » dans les pays du Sud.

Qui a dit que Rio+20 rimait avec Rio+vain ? Présentes au Brésil dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur le développement durable, les 8 plus grosses banques de développement du monde – dont la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement – ont annoncé ce mercredi 20 juin leur intention d’investir 175 milliards de dollars (138 milliards d’euros) dans des transports durables à faible émission de carbone dans les pays en voie de développement. Des programmes de covoiturage ou de bus rapides pourraient être mis en œuvre dans les dix prochaines années en Asie, en Amérique latine et en Afrique.

Si l’urbanisation continue au rythme actuel, c’est un milliard de personnes qui vont congestionner les villes asiatiques et africaines d’ici vingt ans. Les enjeux : améliorer la qualité de l’air, rendre les routes plus sûres et réduire la contribution du secteur des transports au changement climatique.

D’après Joan Clos, le directeur exécutif d’ONU-Habitat – une agence onusienne spécialisée dans le développement urbain –, ces engagements sans précédent vont « sauver des centaines de milliers de vies [...] et créer des moyens de transport de passagers et de marchandises plus efficaces, ce qui permettra de stimuler la croissance durable des économies urbaines ».

- A lire sur le site des Nations unies