https://www.terraeco.net/spip.php?article43558
Bridget Kyoto déteste… Marine Le Pen
jeudi, 24 mai 2012

Dans le bestiaire politique, on n’a jamais trouvé mieux que le bouledogue pour représenter la sous-espèce des Le Pen. Cet animal de compagnie accompagne désormais 6,4 millions de Français. C’est un animal fidèle mais agressif qui flatte les bas instincts des hommes, ceux qui ne sont pas activés par le cerveau. En matière de terrain de jeu, ce molosse propose de l’affligeant : une gamelle et une niche 100 % made in France, des os produits avec les subventions de la PAC, la Politique agricole commune, de l’énergie atomique pour s’éclairer la nuit et du bon vieux pétrole pour aller se balader en forêt. Comme il a eu froid cet hiver, ce chien ne croit pas au changement climatique, ni aux croquettes bios, qui coûtent les yeux de la tête. Sous ses babines tombantes, ce molosse cache des canines acérées destinées à se planter dans l’organe reproducteur de tous ceux qui ne pensent pas comme son maître. Hostile à la diversité, cet individu manque de culture et souffre sacrément, comme en atteste sa trouille viscérale de l’autre, chevillée au corps. Son cerveau ne dispose que d’un faible nombre de connexions neuronales, ce qui lui permet de lire le monde à travers une grille binaire et manichéenne. Comme son chien. Alors qu’un électeur sur cinq peut glisser un bulletin bleu Marine dans l’urne, à peine un sur cinquante se préoccupe d’écologie et de justice. Voilà une autre vérité qui me dérange. —