C’est le résultat de plusieurs années de sécheresse. 80% de nos nappes phréatiques affichaient un niveau inférieur à la normale au 1er mars 2012, selon une étude du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). L’hiver et ce début de printemps particulièrement secs ne remontent pas le niveau, au contraire. « En ce début d’année 2012, sur l’ensemble du territoire, les niveaux en baisse sont majoritaires (51%). 26% seulement des indicateurs présentent des niveaux stables et moins d’un quart des points de suivi est en hausse (24%) », constate le BRGM. Une grande partie du Bassin parisien, le secteur du Rhône, le Sud-ouest sont les zones les plus touchées.

Le mois de février a été particulièrement faible en précipitations, dont le volume n’atteint pas 25% de la normale sur l’ensemble de la France. Et le cumul des pluies est déficitaire depuis septembre 2011. Seuls la plaine des Pyrénées-Orientales, la région de La Porta (Haute-Corse) et l’ouest du Var bénéficient d’un cumul excédentaire.

Et ce mois de mars, très ensoleillé, va probablement assécher un peu plus nos eaux souterraines.