Les industriels français du bâtiment et de la mécanique tirent la sonnette d’alarme : les ressources mondiales d’acier diminuent à toute vitesse. Aux Etats-Unis, en Corée du Sud, même son de cloche chez les professionnels de l’acier. Tous pointent du doigt le marché chinois, qui est le plus gros importateur mondial. Pourtant la situation ne risque pas de s’inverser de sitôt , comme l’explique Jean Pierre Boris dans sa “Chronique des matières premières” sur RFI . Récemment réunis en congrès, les professionnels chinois de la sidérurgie ont pressé les dirigeants communistes de maintenir le rythme de croissance du pays. Déjà, les fournisseurs d’acier chinois n’assurent plus la demande interne ; les disponibilités mondiales diminuent et les prix explosent. Face à l’énorme appétit chinois, le dernier recours est de dresser des barrières protectionnistes pour limiter les exportations, comme en Corée du Sud et en Indonésie. De quoi inquiéter les ambitieux sidérurgistes chinois.

La chronique de RFI