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En direct de Terra eco
jeudi, 26 janvier 2012 / David Solon /

Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

La précarité est partout et les journalistes n’échappent pas à la règle. Comment votre mag se débat-il avec cette question ?

En France, 36 815 journalistes possèdent la carte de presse. Ce chiffre – en baisse pour la seconde année consécutive – montre que notre profession s’abonne à la précarité. Durée des contrats, montant des rémunérations, conditions d’exercice du métier, le panorama n’est pas très souriant. Plus préoccupant : la situation financière de la presse française ne laisse guère augurer de printemps de la plume à brève échéance. A ce titre, la famille de la presse indépendante, à laquelle appartient Terra eco, est, sans surprise, soumise elle aussi à la turbulence.

Si l’âge d’or de la presse à papa semble bien révolu, comment votre magazine parvient-il dans ces conditions à braver les intempéries ? Et comment peut-il réussir à protéger « ses » journalistes, ceux-là mêmes qui contribuent à sa fabrication et à sa réussite ? La réponse est forcément insatisfaisante. Terra eco fait appel chaque année à une centaine de journalistes, photographes et illustrateurs, pour la grande majorité indépendants. Le recours fidèle à leur talent fait que Terra eco contribue à la pluralité de la presse. C’est un maigre écot, certes. Mais cette ambition est au cœur du projet.