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Le (pauvre) bilan de Dobeliou Bush
jeudi, 4 décembre 2008 / Matthieu Auzanneau /

Chargé de la prospective et du lobbying au Shift Project, think tank de la transition carbone, et blogueur invité du Monde

« C’est le pire bilan environnemental de toute l’histoire des Etats-Unis », résume Carl Pope, directeur du Sierra Club, la plus puissante des fondations américaines de défense de l’environnement, ainsi que l’une des plus modérées. Passage en revue des points noirs :

Réchauffement climatique : refus systématique de tout engagement contraignant. De nombreux Etats, à commencer par la Californie, ont fini par adopter de leur propre initiative des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Protection de l’environnement : détricotage de la politique nationale. La fondation Natural ressources defense council a recensé « plus de 400 retours en arrière majeurs » : allègement des contraintes sur la pollution, interventions dans des rapports sur les pesticides ou le climat.

Pétrole : aucune réduction de la dépendance américaine. Bush a préféré partir en guerre en Irak, parce que Saddam Hussein mettait « une part substantielle de la production de pétrole en danger » (extrait d’une lettre adressée en 1998 au président Bill Clinton par le « Project for a new american century », signée notamment par les néoconservateurs Daniel Perle, Donald Rumsfeld et Paul Wolfowitz.)

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