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L’Europe gagnée par la corruption
jeudi, 1er décembre 2011 / Thibaut Schepman /

Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

Découvrez la carte de la corruption dans le monde, selon le dernier rapport de Transparency international.

La plupart des pays du monde sont toujours gangrénés par la corruption, et la situation s’empire dans certaines zones, dont l’Europe. C’est le constat de Transparency international qui publie ce jeudi son rapport 2011 sur la corruption dans le monde, et dont les travaux font référence en la matière.

Plus de deux tiers des Etats reçoivent une note inférieure à 5 sur 10 selon le barème de l’ONG. Autant dire qu’ils sont très corrompus. Et plusieurs pays européens ont dégringolé au classement cette année. C’est le cas de l’Italie, au 69ème rang mondial, qui est noté 3,9 sur 10 contre 4,8 en 2008. De même, la Grèce est classée 80ème et obtient la note de 3,4, alors qu’elle était notée 4,7 en 2008. L’ONG estime que cette corruption aggrave la crise de la dette qui frappe ces pays. La France obtient un 7 sur 10, contre 6,9 en 2008, et se classe 25ème.

Découvrez ci-dessous les carte mondiale de la corruption, selon les données de Transparency international diffusées par le Guardian :

Passez votre souris sur le territoire des pays pour découvrir leur rang au classement (plus le vert est foncé plus le pays est corrompu)...

...et leur note sur 10 (plus la note est importante, plus le vert est foncé, et moins la corruption est importante :

La corruption frappe aussi bien les pays développés que les pays les plus pauvres. Ainsi, l’Argentine, la Russie ou le Mexique obtiennent des notes inférieures à trois, au même titre que l’Ethiopie ou le Kosovo. A l’inverse, les Barbades et les Bahamas obtiennent des notes supérieures à 8, devant la France ou l’Espagne.

L’ONG mesure la perception de la corruption, et non la corruption. La crise et les difficultés économiques ont probablement pu augmenter la perception de la corruption chez de nombreux sondés. Ce classement reste toutefois une référence sur l’étude de la corruption, qui est par nature impossible à évaluer.