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Tourisme - Leçon 4 : le voyage au rythme slow
jeudi, 3 juillet 2008 / Simon Barthélémy

Pour voyager, pourquoi courir ?

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C’est ici que le bât blesse pour tous les voyagistes, qu’ils soient d’ailleurs « responsables » ou non. Si Atalante incite ses clients à utiliser le covoiturage dès que possible, si des membres d’Ates proposent de partir en train en Bulgarie ou en ferry au Maroc, les deux structures ne possèdent dans leurs valises aucune solution miracle. Lorsqu’il est impossible d’éviter l’avion, le site « Passeport Vert » des Nations unies encourage les voyageurs à privilégier les vols sans escale, l’atterrissage et le décollage étant à l’origine de l’essentiel des émissions aériennes.

Mais le trajet peut aussi être considéré comme faisant partie du voyage, et également source de découverte. La marche à pied et le vélo se trouvent alors en tête du palmarès du « slow tourisme ». Le train, particulièrement en Europe grâce à Interail, ou le bus sont des moyens économiques et peu polluants. Le bateau a aussi la cote : si on a du temps et de l’argent, des cargos mettent par exemple huit jours pour rallier Dakar du Havre (voir sur le site ou le Guide des voyages en cargo aux éditions des Equateurs). Si on ne craint pas de tomber sur M. Ripley, le bateau-stop peut être une bonne formule pour skippers aventuriers et fauchés. Sur Internet, certains sites spécialisés permettent de trouver des navigateurs en quête de coéquipiers (STW et Mesnavigations->www.mesnavigations.com]). Contre paiement cette fois-ci, Akela emmène aussi des voyageurs en voilier.