Trois bébés par minute… C’est le rythme observé dans les maternités égyptiennes, selon les données présentées lors d’un congrès national sur la population en juin. Or le pays abrite déjà 80 millions d’âmes sur une surface habitable – désert oblige – à peine plus grande que la Suisse. Depuis l’arrivée de Hosni Moubarak au pouvoir en 1981, la population a doublé et pourrait encore être multipliée par deux à l’horizon 2050. Une situation qui pèse lourd sur les structures de services, de transport ou d’éducation du pays. Pour l’heure, le gouvernement fait la sourde oreille en vantant les mérites d’une famille idéale composée de deux enfants. Et se refuse à envisager l’enfant unique à la sauce chinoise.

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