« Attention, vous entrez dans une zone de pollution maximale ! » Dans un monde imaginé par Terre Bleue, toutes les voitures informeraient leur conducteur sur la qualité de l’air extérieur. Cette association niçoise propose d’intégrer aux véhicules un simple capteur « pour que les automobilistes prennent conscience qu’ils sont à la fois les responsables et les victimes de la pollution atmosphérique », martèle Hélène Granouillac, sa fondatrice. Seulement, la porte des constructeurs automobiles est difficile à pousser.

Pour que l’Air Quality Reporter figure demain à côté de la température sur le tableau de bord, le projet a besoin de plus de soutiens et de visibilité dans les médias. Quand l’idée d’un Grenelle de l’environnement a été évoquée par le candidat Nicolas Sarkozy, l’association a été l’une des premières à réagir. Une fois le projet lancé, elle a envoyé à Jean-Louis Borloo une liste de quarante propositions. « Le ministère nous a répondu fin septembre pour nous inviter aux consultations en région Province-Alpes-Côte-d’Azur », s’anime Hélène Granouillac. Terre Bleue espère bien profiter de ces réunions locales d’octobre pour mettre son capteur sur la table du Grenelle.