Les entreprises, elles aussi, se préoccupent désormais de l’environnement.

Selon une enquête réalisée par le cabinet de consultants McKinsey, 70 % des entreprises se sentent « particulièrement concernées » par la protection de l’environnement. D’autant que cette préoccupation peut rapporter gros. Accenture veut compenser les émissions de CO2 de ses milliers de consultants – lesquels raffolent des avions – à travers le monde. Air France songe à faire compenser ses vols. Google a installé des panneaux solaires sur son campus de Mountain View afin de couvrir environ 30 % des besoins électriques – gargantuesques – du site californien.

Chez nous, des banques proposent désormais des produits financiers associés à l’environnement. L’annonce la plus spectaculaire est au crédit de la Caisse d’Epargne : son directeur général veut faire apposer une étiquette CO2 à tous les produits vendus par ses établissements, afin d’aider les clients à lutter contre le changement climatique. L’initiative a été saluée par l’ONG Les Amis de la Terre, qui y voit une « première mondiale ».

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