Train d’atterrissage, radeau de fortune, périple dans le maquis : les conditions dans lesquelles les candidats à l’exil tentent de franchir les frontières relèvent souvent de la mission impossible. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a décidé de prendre le taureau par les cornes. Le quotidien Le Temps explique ainsi que l’OIM mène actuellement un projet au Cameroun, entièrement financé par la Suisse. Objectif du programme baptisé « A la mémoire de Fodé et Yaguine : plus jamais ça ! », du nom de deux jeunes Africains décédés dans un train d’atterrissage : sensibiliser les jeunes aux risques de la migration illégale. L’idée de la Suisse consiste à compléter son dispositif anti-immigration clandestine. Le Temps explique ainsi que l’expulsion de sans-papiers vers leur pays d’origine coûte « très cher » – près de 60 000 euros par vol – et qu’il est donc plus économique d’agir en amont.

L’article du Temps