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Le laboratoire GSK déprime
lundi, 23 février 2004 / Karen Bastien /

Rédactrice en chef du magazine et des éditions papier de "Terra eco"

Malgré 9,94 millards d’euros de bénéfices en 2003, GlaxoSmithKline pleure : les analystes tablaient sur un résultat compris entre 10,3 et 10,6 milliards d’euros. Pour le groupe pharmaceutique britannique, c’est la faute aux génériques. Exemple, ces répliques de médicaments dont le brevet est tombé dans le domaine public ont représenté, en janvier 2004, 52% des ventes du Paxil, l’une des pilules vedettes de l’entreprise. En 2001, pour doper les ventes de cet anti-dépresseur, l’agence de relations publiques de GSK avait créé de toutes pièces le “trouble d’angoisse social”. Ce que nous appelons chez nous timidité est devenu le troisième trouble affectant les Américains derrière l’alcoolisme et la dépression. Les ventes du Paxil ont alors explosé de 20% par an. La bonne santé de son générique, ce n’est donc que la rançon du succès...