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Le savon
jeudi, 7 décembre 2006 / David Solon /

Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

, / Cire

Parfumé, liquide, en brique, au lait ou aux algues : le savon affiche plusieurs identités. Tant mieux pour notre hygiène. Mais quid de l’environnement ?

Les Anglais ont beau railler les Français sur leur rapport à l’hygiène, plus de 12 000 tonnes de savon de toilette sont produites chaque année dans l’Hexagone. Question : vaut-il mieux opter pour du savon liquide ou bien s’en tenir à la formule classique ? Peu de suspense en fait et ce, pour trois raisons. D’abord à cause de la consommation en eau. Elle est beaucoup plus importante dans la version liquide. Ensuite pour l’emballage qui contient le produit. Le savon liquide, s’il est désormais décliné en recharges, est vendu dans un contenant en plastique qui terminera sa carrière dans la poubelle. Dernier élément à prendre en compte : la durée de vie du produit. Le savon liquide est consommé beaucoup plus rapidement que son homologue solide.

Et les gels douche ? Fabriqués à partir de composants d’origine pétrochimique, les gels et les bains douche contiennent des agents « moussants » nocifs pour l’environnement, ainsi que des additifs et des colorants. Leur emballage augmente, lui aussi, le volume des déchets rejetés par les ménages. Au final, mieux vaut privilégier l’option savon de Marseille. Naturels, sans parfums ajoutés, les premiers spécimens ont été fabriqués dans la cité phocéenne au XIIe siècle. Leur production a aujourd’hui délaissé Marseille pour se délocaliser dans plusieurs régions françaises.

Visiter la savonnerie Fabre à Marseille


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