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Blanchiment d’eau sale organisé
jeudi, 26 octobre 2006 / Pauline HERVE

En Chine, le business de demain germe dans les rivières polluées. Suez, Veolia ou Siemens l’ont bien compris. Le traitement des eaux usées rejetées dans les fleuves et rivières devient un gros marché au fur et à mesure que la demande d’eau potable explose, conséquence de l’industrialisation rapide du pays et de l’exode rural massif. Selon Time Asia, des "régions entières ont subi cet été leurs pires sécheresses depuis un siècle". La pollution "au cyanure ou au benzène" issue de l’agriculture et de l’industrie touche de plus en plus les cours d’eau. En Chine, les ressources en or bleu par habitant correspondent au tiers de la moyenne mondiale. De quoi réjouir les "blanchisseurs d’eau sale", d’autant que Pékin prend conscience qu’un manque d’eau saine constituerait une menace pour l’économie du pays. La Chine prévoit de dépenser "125 milliards de dollars d’ici à cinq ans pour améliorer la distribution et le traitement de l’eau".

L’article de Time Asia