https://www.terraeco.net/spip.php?article25
|
Home Sun Home
vendredi, 18 juillet 2003
/ Walter Bouvais / Cofondateur et directeur de la publication du magazine Terra eco et du quotidien électronique Terraeco.net Suivez-moi sur twitter : @dobelioubi Mon blog Media Circus : Tant que dureront les médias jetables |
Sortie de l’imagination d’un designer alsacien, l’Héliodome est une maison aux allures de coquillage. Cette bâtisse devrait permettre de réduire la consommation d’énergie de 50 à 80%, dès sa sortie de terre, prévue au printemps 2004.
C’est une bâtisse irréelle aux allures de coquille Saint-Jacques, un édifice tout droit sorti d’un roman de science-fiction. L’Héliodome existe pourtant bel et bien. Plus précisément, la maquette, haute de six mètres, qu’en a réalisé son concepteur Eric Wasser, a abrité le pavillon d’accueil de la dernière Foire internationale de Paris. Au cours de cette manifestation, l’Héliodome a reçu le Premier prix du concours Lépine des inventeurs, le "prix du président de la République".
Son profil de coquillage laisse deviner une imposante carapace reptilienne, sorte de superposition de tuiles de bois. S’y accroche une spectaculaire façade vitrée incurvée, en forme de demi-disque orienté plein sud. « Cela fait dix ans que je travaille à ce projet », raconte Eric Wasser. Ebéniste devenu designer de meubles, cet alsacien âgé de 46 ans s’apprête à concrétiser un rêve entamé dans les années 70 : « J’étais bien jeune, mais complètement passionné par les quelques projets faisant déjà appel à l’énergie solaire. » L’Héliodrome est finalement né sur le papier en 1998, et son brevet a été déposé en 2001.
Eric Wasser s’emploie aujourd’hui à faire sortir le projet de terre, seule une maquette grand format ayant été réalisée jusqu’alors. Des travaux devraient débuter à l’automne à la Cité de l’habitat de Mulhouse (Haut-Rhin). L’inauguration du tout premier Héliodome y est prévue pour le printemps 2004. Déjà, le designer dit faire face à de nombreuses demandes de particuliers et d’industriels français, et à d’autres venues du Canada, du Venezuela, d’Afrique ou d’Inde. « Il n’y a rien de révolutionnaire, tout ce que nous allons faire dans cette maison existe déjà quelque part, veut-il tempérer. Mais je crois que le contexte est propice. Aujourd’hui, on se soucie de haute qualité environnementale et de développement durable, mais si j’avais proposé cette idée dans les années 80, je n’aurais pas forcément été entendu. »
Si vous visitez cet article sur notre site web, vous trouverez les documents suivants à télécharger: |
• , (JPEG - 10.4 ko) |