Les produits de beauté courent eux aussi après leurs label "bio" ou "équitable". A l’image d’Ethis, une petite entreprise, le secteur tâtonne encore mais semble prometteur.

Sucre de canne du Paraguay, beurre de cacao du Pérou, huile de buriti d’Amazonie au filtre solaire naturel : voici quelques composants de la première gamme française de produits cosmétiques bio-équitables labellisée Max Havelaar. Voilà maintenant un peu plus d’un an que la société Ethis s’est positionnée sur ce créneau encore confidentiel.

Car si ses débuts sont encore timides, la cosmétique bio semble promise à un avenir radieux. Et le discours de ses initiateurs est parfaitement rodé : "bio par respect pour l’environnement, et équitable pour garantir un revenu aux petits producteurs", résume Corinne Paulet, 29 ans, co-fondatrice d’Ethis. Sa société tente de respecter ses engagements : utiliser des substances naturelles, de bout en bout. Les emballages non polluants et recyclables sont réduits et les produits employés propres et "tracés". Pour respecter le cahier des charges imposé par l’organisme certificateur bio Ecocert, Ethis a ainsi été contrainte d’innover.

Les réseaux de distribution sont aussi ciblés, avec pour relais 250 points de vente bio, comme Biocoop, La Vie claire ou Artisans du monde. Mais, petite entorse, Ethis commence à être distribué par les Galeries Lafayette et les parapharmacies Parashop. Preuve que la cosmétique bio, c’est chic. Ethis n’est pas seule à jouer dans cette cour : les enseignes Florame, Sanoflore, ou La Drôme provençale ont elles aussi pris position sur le créneau.

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