Tout effort a un prix. Celui des salariés japonais dans leur emploi au quotidien pèse très lourd. Une étude menée par le département de neuropsychiatrie de l’université Nihon de médecine au Japon estime que les pertes financières du pays dues au manque de sommeil des salariés nippons s’élèvent à 24 milliards d’euros par an. Le temps de travail excessif provoquerait une augmentation des retards, une hausse du nombre de jours de récupération et une baisse de productivité. Une autre étude menée par le ministère de la Santé a recensé 338 décès pour surmenage entre 2005 et 2006.