Pour vendre des médicaments, rien de mieux que d’inventer des maladies...

Pour faire face à la concurrence des génériques, l’une des armes consiste, pour un laboratoire, à élargir le marché de ses produits. Après le 11 septembre 2001, l’agence de relations publiques de GSK concocta une campagne mettant en scène le trouble d’angoisse sociale, dont souffrirait des "millions d’Américains"... et auquel l’antidépresseur Paxil constituerait une réponse. Résultat : explosion des ventes. Or des études internes, tenues secrètes, démontraient que pour les adolescents, le Paxil était un placebo. Malheureusement, ce "placebo" avait des effets secondaires suicidaires. Suite à une plainte de l’Etat de New York, GSK finit par reconnaître la manipulation et s’engagea à publier sur son site Internet les résultats de ses études cliniques.

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