Pas très sereins, les travailleurs koweitiens. Car l’Etat a décidé d’ouvrir largement l’accès au secteur de l’électricité, des télécommunications et de l’éducation à tout investisseur local ou étranger. Son objectif ? Diversifier ses revenus et dépendre moins des recettes du pétrole. Du coup, les salariés du public craignent pour leur emploi mais aussi pour leurs avantages sociaux. Car au Koweït, être employé par l’Etat équivaut à bénéficier d’un bon salaire pour des horaires raisonnables ou bien encore être assuré d’une retraite confortable. Et la crainte est partagée par 90 % de la population active, soit la proportion exacte d’individus employés par l’Etat. Ces derniers redoutent principalement que les nouveaux investisseurs aient recours à une main-d’œuvre étrangère moins coûteuse.