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Alcatel : la fin du régime sans sel
jeudi, 13 avril 2006
/ Walter Bouvais / Cofondateur et directeur de la publication du magazine Terra eco et du quotidien électronique Terraeco.net Suivez-moi sur twitter : @dobelioubi Mon blog Media Circus : Tant que dureront les médias jetables |
Après avoir lancé le concept d’entreprise "sans usine", Alcatel veut reprendre du poids. Et se marie avec l’Américain Lucent.
Ce fut "l’une des crises les plus graves qu’ait connu l’économie moderne". De l’aveu de son pédégé Serge Tchuruk, Alcatel a pris de plein fouet le contrecoup des années de surinvestissement dans le secteur des télécommunications et de l’Internet, dont l’entreprise ne s’est remise qu’il y a quelques mois. A l’instar de ses concurrents - Lucent, Ericsson, Nortel Networks - le groupe français, plombé depuis 2001 par une chute de moitié de ses ventes et un creusement vertigineux de ses pertes (11,2 milliards d’euros entre 2001 et 2003), a mis la priorité sur une réduction des coûts sévère. "Notre gestion des ressources humaines, très internationale et axée sur la mobilité, est un réel atout dans ce monde en crise", annonça Serge Tchuruk en 2003.
Article lié :La face cachée des marques d’électronique
Sources : Multinationales 2005, Ed. Danger public ; Novethic.fr ; The Wall Street Journal
FICHE D’IDENTITE
Nationalité française
Créée en en 1898 (Compagnie générale d’électricité)
57 700 salariés dans 130 pays
Principal dirigeant Serge Tchuruk, pédégé, 68 ans
Rémunération annuelle 2,8 millions d’euros
Chiffre d’affaires 13,1 milliards d’euros (bénéfice : 900 millions d’euros)
Principaux actionnaires Brandes Investment Partners ; Caisse des dépôts et consignations ; salariés.
Marque principale Alcatel
Principaux concurrents Cisco, Lucent Technologies (avant la fusion avec Alcatel), Nortel Networks, Ericsson.
ACTIVITE
Alcatel est spécialisée dans la conception, la fourniture et la mise en œuvre d’équipements de télécommunications (téléphonie fixe et mobile, Internet, réseaux optiques terrestres et sous-marins). Sa filiale Espace occupe le troisième rang mondial du marché des satellites civils et militaires. L’entreprise, présente dans 130 pays, réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires en Europe de l’Ouest (41 %). Suivent l’Asie (15 %) et l’Amérique du Nord (14 %).