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Le tee-shirt
jeudi, 30 mars 2006 / David Solon /

Président de l’association des Amis de Terra eco Ancien directeur de la rédaction de Terra eco

, / Cire

Au Québec, une étudiante a enfilé deux tee-shirt, l’un en coton, l’autre en polyester. L’idée ? Comparer leur cycle de vie.

Sur la balance avant le combat, les deux fripes partent a priori à égalité. Toutes les deux blanches, d’un poids tout rond de 200 grammes, elles passeront en machine une fois par semaine. Mais pour pointer les différences, il faut faire machine arrière. Direction les champs de coton des Etats-Unis. Pour la culture, il faut labourer, engraisser puis pulvériser les sols. Impossible d’échapper aux émissions de CO2 et aux pesticides rejetés dans les effluents. A noter : les 1300 litres d’eau nécessaires pour la fabrication d’un seul tee-shirt.

La version polyester n’est pas mieux lotie. Direction, cette fois, les centrales pétrochimiques. Les fibres qui donnent naissance à la matière finale sont obtenues à partir de dérivés du pétrole. Là encore, les gaz à effet de serre sont considérables. Pour les besoins en eau : 40 litres par tee-shirt. Autre poste marqué au fer rouge : le transport. Il faut rapatrier les ballots de coton vers le Québec en avion pour l’un et faire transiter les composants chimiques entre les Etats-Unis et le Canada pour l’autre. Qui l’emporte  ? Complexe.

Les besoins énergétiques du polyester sont trois fois supérieurs au coton, ses émissions en dioxyde de carbone, dix fois. Ce dernier est plus résistant et nécessite moins de lavages. Le salut est peut-être là. Une machine à laver économe, un fil à linge et du coton tout beau tout bio.

S’habiller bio :

- Le timbre

- Le mouchoir en papier

- Le sac

- Le pneumatique

- La fraise d’hiver


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