On trouve tout sur le Web, y compris des ovules. Bien qu’interdite par une loi votée en 2004, cette pratique continue d’avoir cours au Canada. Prix de la transaction : de 350 à 1500 euros. Du coup, des associations s’insurgent contre le gouvernement fédéral qui, selon elles, "ne fait aucun effort pour sensibiliser les gens à la pertinence de cette loi", relate La Presse. Le ministère de la Santé rétorque que "c’est le paiement à une donneuse qui est illégal, et pas le fait de passer une annonce". Cette subtilité juridique permet à des femmes qui "traversent des difficultés financières" ou "veulent s’acheter une maison" de proposer leurs ovules via le Web. "Le potentiel d’exploitation des femmes qui ont besoin d’argent est énorme", s’inquiète une généticienne canadienne. D’autant que le prélèvement d’ovules est une procédure éprouvante qui implique un traitement hormonal et une intervention médicale douloureuse. Au ministère de la Santé, on assure "être capable de faire respecter cette loi, mais on souligne que, la première tâche reste l’éducation". // P.H.

L’article de La Presse :