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Le Grand Prix de France de F1
mercredi, 1er mars 2006 / Cire , / Alioune Zergal

Il fêtera son centenaire en juillet. Avec des retombées aussi considérables sur le plan médiatique qu’accablantes pour l’environnement.

Si le Grand Prix de France de Formule 1 se dispute au niveau de la mer, son bilan chiffré n’en donne pas moins le vertige. Les 14, 15 et 16 juillet prochains réuniront à Magny-Cours 160 000 spectateurs. 1 600 personnes seront mobilisées, parmi lesquelles des pompiers, des gendarmes, plus de 600 journalistes et les services de maintenance. L’organisation a prévu un parking de 25 000 places, activé des services d’acheminement par train et bus. Mieux, un héliport effectuera plus de 800 rotations pendant le week-end entre Nevers et le circuit. Soit, pendant trois jours, un trafic équivalent à celui de l’aéroport de Roissy.

Les principaux acteurs de la manifestation joignent leurs vrombissements à la cacophonie ambiante. La compétition voit s’affronter onze écuries, pourvues chacune de deux monoplaces, acheminées avec tout le staff technique à bord de camions. Hormis les essais, chaque voiture va parcourir 308,5 kilomètres en course. L’ensemble du paddock brûlera près de 6 000 litres d’essence. Ajoutons-y la consommation en électricité (l’équivalent de celle de 15 habitants pendant un an) et le compte est bon. Enfin, presque. Déchets, gaz à effet de serre, nuisances sonores, le tour de piste pèse en fait beaucoup plus lourd. Mais le spectacle n’a pas de prix, n’est-ce pas ?

Le site du Grand Prix de France


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