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Occasion
jeudi, 16 février 2006 / Arnaud Gonzague

Il y a quelques temps, un internaute allemand qui tapait les mots "gebrauchtwagen" ("voitures d’occasion") ou "neuwagen" ("voitures neuves") sur Google avait toutes les chances de voir apparaître le site de BMW en tête de ses recherches. Non que le choix du constructeur germain fût plus riche en la matière que les autres. Mais voilà : son site contenait des tonnes de pages cachées, truffées de ces deux mots. Dans le milieu, on appelle cela "gonfler artificiellement sa popularité" et c’est un art consommé chez certaines marques pour arriver dans les hits de Google. Explication : le moteur de recherche référence les sites, entre autres, selon le nombre d’occurrence des termes. En clair : si Terra Economica écrit 300 fois le mot "macro-économie" sur son site, il arrivera dans les tout premiers portails référencés pour les internautes à la recherche de macro (ça marche aussi pour les mots "Clara Morgane"). Alors, pourquoi tout le monde n’en fait-il pas autant ? Parce que c’est interdit par les administrateurs de Google, qui ont exclu le site de BMW, ainsi que le site de fabricant d’imprimante Ricoh. Penaude, la direction de BMW a juré qu’il s’agissait d’un accident inopiné. Ach tricherie, gross malheur !