Dans les aéroports, les machines à composter les billets n’auront bientôt plus rien à se mettre sous les dents mécaniques. Plus que deux ans - maxi - et le sésame en papier sera définitivement remplacé par son homologue électronique. La faute au 11 décembre 1995, journée qui a vu le premier billet d’avion se vendre en ligne sur Internet. Aujourd’hui, 38% des billets achetés dans le monde le sont via le web, avec une progression boostée par les compagnies à pix cassés (low cost) qui ne fonctionnent qu’avec des billets électroniques. Une aubaine financière pour les compagnies aériennes qui économiseront l’impression annuelle de 350 millions de billets, soit un coût 3 milliards de dollars. Une aubaine logistique aussi pour les voyageurs auxquels on promet un enregistrement plus rapide et moins de pertes de bagages.