Elles n’avaient pourtant pas à rougir. Qu’importe ! Les entreprises norvégiennes sont en passe de féminiser leurs conseils d’administration. Et pas au compte-gouttes. Depuis le 1er janvier, les sociétés anonymes du pays sont supposées alimenter en présence féminine un minimum de 40 % des sièges de leurs conseils d’administration, et ce, dans un délai maximum de deux ans. Cette loi sur la parité est particulièrement sévère dans son application puisque, en cas de non-respect des quotas imposés, les autorités norvégiennes ont prévu dans leur législation la dissolution pure et simple de l’entreprise, au grand dam du patronat. Le contre-la-montre pour recruter les meilleures candidates est enclenché.