L’annuaire en ligne marque d’une feuille verte les professionnels actifs sur les plans sociaux et environnementaux. De quoi choisir son plombier ou son imprimeur en connaissance de cause.

Depuis le 29 septembre, vous avez peut-être remarqué une petite feuille verte placée en face du nom de l’artisan, de l’hypermarché ou de l’imprimeur que vous tentez de localiser. C’est ainsi que les Pages jaunes désignent une entreprise éco-responsable. Pour décrocher la mention, la société en question doit démontrer « des préoccupations sociales et/ou environnementales dans l’exercice de son activité, dans ses pratiques et dans son offre », souligne la charte éco-responsabilité du groupe.

Plus concrètement, il suffit pour la boîte de détenir l’un des 36 labels ou marquages sociaux, environnementaux ou sociétaux, reconnus par un comité d’experts indépendants » désigné par les Pages jaunes. Deuxième option : prouver aux cadres de l’annuaire qu’on agit bien sur le champ du développement durable. Sur la foi d’un formulaire, le groupe se charge de trancher… et se réserve le droit de se tromper. S’ils ne sont pas d’accord avec l’attribution de la feuille verte, les internautes ont la possibilité de réagir en postant un avis sur le site ou carrément en « signalant un abus ». Aujourd’hui 20 000 professionnels portent la mention spéciale d’éco-responsables.

« Nous avons considéré qu’il était de notre responsabilité de fournir de l’information environnementale, sociale et sociétale sur les entreprises, conformément aux attentes des Français, puisqu’une très large majorité déclare intégrer des critères environnementaux et sociaux dans les démarches quotidiennes (achat de produits et services, choix du mode de déplacement, et choix d’un professionnel) », justifie Julien Ampollini, directeur de la stratégie du groupe Pages jaunes sur le blog de la RSE en Bretagne.

Selon une étude menée par BVA pour le compte des Pages jaunes en août dernier, 67% des Français ignoreraient où trouver un quelconque renseignement autour de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Pourtant, 65% se sentiraient « concernés » par cette information.