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Mon beau miroir éthique, dis-moi que je suis la plus belle boîte
jeudi, 19 janvier 2006 / Karen Bastien /

Rédactrice en chef du magazine et des éditions papier de "Terra eco"

L’habit du chevalier blanc et durable est encore trop large pour les entreprises suisses. Enfin, selon le classement original effectué par Covalence. Sur 207 multinationales étudiées, Roche se classe 16e, Novartis 42e, le Credit Suisse 92e, UBS 100e, Syngenta 198e et Nestlé 200e. Au-delà de la gouvernance des sociétés, c’est leur perception extérieure qui est notée, comme l’explique le quotidien suisse Le Temps. Articles de presse, communiqués des groupes et des ONG datant des cinq dernières années sont répertoriés selon l’impact positif ou négatif. On remarque que les banques suisses payent encore la publicité faite autour de leur rôle dans l’apartheid en Afrique du Sud, et que Nestlé ne bénéficie pas encore de sa réorientation dans le commerce équitable. Seul bémol à cette méthode de classement : la sur-représentation des sources anglo-saxonnes qui amplifie certaines réalités.

L’article du Temps