Steve Jobs, cofondateur d’Apple et disparu il y a quelques jours, est salué dans le monde entier pour son côté visionnaire. A votre avis, cette reconnaissance est-elle justifiée ?

Aux quatre coins du monde, les témoignages continuent d’affluer. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, lui-même, y est allé de son hommage personnel. Pour lui, Steve Jobs était "un homme [qui] voyait ce que les autres ne voyaient pas. Plus que les autres, [qui] croyait dans le pouvoir du génie humain". Sur la Toile, les innombrables messages de condoléances montrent à quel point le décès du cofondateur d’Apple a touché les technophiles de tous poil pour qui c’est la disparition d’un génie que le monde déplore aujourd’hui. Les médias ont eux-aussi accompagné cette vague d’hommages, multipliant les couvertures, les éditions spéciales et les dossiers sur la question, au point de reléguer au second point tout le(s) reste(s) de l’actualité.

Estimez-vous, à l’image de cette communauté orpheline, que c’est un visionnaire qui s’en est allé, ou bien que c’est le triomphe du consumérisme qui est célébré aujourd’hui ?

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