3000 personnes décéderaient chaque année de problèmes respiratoires engendrés par la pollution, fléau de la capitale afghane.

La guerre est meurtrière à Kaboul. Mais la pollution tue encore davantage. Ce sont les émissions crachées par des voitures d’un autre âge, le carburant de mauvaise qualité utilisé pour chauffer maisons et usines ainsi que les déchets brûlés par les habitants qui sont responsables de l’épaisse brume qui recouvre la ville. Aussi, dans les rues de la ville, les hommes se couvrent-ils la bouche avec des masques ou des écharpes pour se protéger de la poussière, tandis que les femmes serrent de près leurs burkas, souligne le site scientifique Physorg. Les hôpitaux de la ville déjà surchargés traitent un nombre croissant de malades avec des problèmes respiratoires. Les chiffres sont alarmants. 3000 personnes mourraient chaque année à cause de la pollution de l’air à Kaboul, a rapporté l’an passé l’Agence nationale de protection de l’environnement. En comparaison, 2777 civils ont été tués dans l’ensemble du pays en 2010.