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0,034%
mardi, 7 juin 2011 / Angela Bolis /

Journaliste

C’est la part du PIB qui suffirait, en plus des investissements actuels, à diminuer de moitié la déforestation dans le monde d’ici à 2030, selon un rapport du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUE).

Ce mini-pourcentage, qui correspond tout de même à 40 milliards de dollars (27 milliards d’euros) supplémentaires par an, permettrait en même temps d’augmenter de 140% les plantations d’arbres et de créer des millions d’emplois, assure le PNUE. Tous ces arbres joueraient aussi un grand rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique, en captant 28% du carbone de l’atmosphère.

Selon Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE, mieux gérer les forêts est une des principales voies à suivre pour favoriser le développement durable. Des efforts ont déjà été consentis dans ce sens : « La perte annuelle nette de forêts observée depuis 1990 a diminué, passant de huit millions à cinq millions d’hectares et, dans certaines régions, comme l’Asie, les Caraïbes et l’Europe, le couvert forestier a même augmenté au cours des vingt dernières années. »

Des efforts à poursuivre, et même à intensifier... D’autant que dans ce secteur comme ailleurs, les inégalités règnent : chez les populations rurales pauvres, particulièrement dépendantes des forêts, ces ressources représentent jusqu’à 90% de leur PIB. Puisque ce capital naturel est aussi un capital économique, pourquoi donc ne pas payer pour ces services rendus par les écosystèmes forestiers...

Source : Forests in a Green Economy : A Synthesis (PDF en anglais)