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Merci qui ? Merci la banque !
jeudi, 24 novembre 2005 / Cire , / Aurelio Garcia

Aux Etats-Unis, la crise aurait pu tout emporter. Mais la banque centrale veillait au grain.

C’est bien connu, les Etats-Uniens font tout en plus grand que les autres. Pas d’exception pour les crises immobilières. La dépression des années 90 a été mondiale. Japon, Europe, Amérique du Nord, aucun pays développé n’y a échappé, hormis peut-être l’Allemagne. Aux Etats-Unis, elle fut abyssale. Entre 1985 et 1993, les mises en chantier d’immeubles d’habitation ont chuté de 75 %. Lors de la même annus horribilis (1993), on a construit Outre-Atlantique vingt fois moins de bureaux qu’au milieu des années 80...

Heureusement, l’agence tous risques de l’économie américaine a paré au pire. Alors que tout semblait perdu, la banque centrale locale - la Réserve fédérale américaine - a joliment sorti son monde du pétrin. Rappel : la bande à Alan Greenspan - le gouverneur parti il y a quelques semaines - exige des banques qu’elles liquident les crédits douteux.

Une thérapie de choc qui accélère le cataclysme tout en assainissant le marché. A partir du second semestre 1991, la FED, en maintenant ses taux d’intérêt à des niveaux très bas, donne un coup de pouce aux établissements de crédit. Le loyer de l’argent étant bon marché, les banques peuvent se refinancer et accompagner la reprise du marché après 1994, plutôt que de la freiner avec une politique de crédit trop restrictive. Trop libérale la politique des Etats-Unis ? Interventionniste plutôt.

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