C’est la part des communes françaises classées en zone sismique depuis le 1er mai. Une jolie hausse par rapport aux 14 % du précédent zonage.

Sur cette nouvelle carte de l’aléa sismique, les régions susceptibles d’être secouées par un tremblement de terre se sont sensiblement élargies. Classées de 2 (faible) à 5 (forte), ces zones de sismicité s’étendent désormais à l’ouest, au nord et au centre de l’Hexagone. Du côté de l’Alsace, la commune de Fessenheim, qui abrite la plus ancienne centrale nucléaire française, passe notamment d’une zone sismique « faible » à « modérée », et avoisine même une zone « moyenne »... Seul l’Outre-mer est touché par un fort risque de séismes – en particulier la Guadeloupe et la Martinique, situées à la frontière de plaques tectoniques.

21 000 communes sont désormais concernées par ces zones sismiques (de 2 à 5), où s’appliquent des règles de construction parasismique renforcées, conformes à l’Eurocode 8. Parmi les précautions à suivre pour éviter que les immeubles ne s’effondrent : privilégier des formes de bâtiments simples et compactes, distribuer les murs et poteaux de façon équilibrée, ou encore tenir compte de la nature du sol, mou ou rocheux...

 Pour savoir si votre commune est située sur une zone à risque sismique

 La nouvelle réglementation parasismique du Ministère de l’écologie pour la construction des bâtiments