Lors d’un discours à l’université de Georgetown, le président américain a affirmé sa volonté de réduire les importations de pétrole d’un tiers, et de poursuivre son programme nucléaire.

Dans un contexte de crise marqué par l’intervention militaire en Libye et la catastrophe nucléaire au Japon, Barack Obama a prononcé un discours de politique énergétique centré sur la nécessité de développer les énergies alternatives. « Lorsque j’ai été élu au pouvoir, les Etats-Unis importaient 11 millions de barils de pétrole par jour. D’ici un peu plus d’une décennie, nous aurons réduit ce montant d’un tiers », a-t-il affirmé.

Pour atteindre cet objectif, les Etats-Unis vont devoir promouvoir les véhicules électriques, les biocarburants, le gaz naturel, les énergies solaire et éolienne et améliorer l’efficacité énergétique. Reste qu’il faut poursuivre les forages, a assuré Barack Obama. Selon lui, la production de pétrole made in USA est un moyen d’atteindre l’objectif escompté, l’Amérique allant en effet continuer de dépendre pendant un bon moment de l’or noir. Obama a également réitéré son soutien à l’industrie nucléaire en rappelant qu’un cinquième de l’électricité aux Etats-Unis est de source nucléaire et réaffirmé le potentiel de ce type d’énergie « qui n’ajoute pas de dioxyde de carbone à l’atmosphère. En revanche, je suis déterminé à assurer qu’elle soit sûre », a-t-il précisé afin de calmer les inquiétudes.

Selon Greenpeace USA, il s’agit d’un discours désastreux. Phil Radford, le président de l’association environnementale, trouve en effet incroyable que le président encourage le forage pétrolier et le nucléaire alors que les risques ont clairement été établis.