Son nom ressemble au son d’une bulle de savon qui se perce. Mais c’est sur Internet que s’éclate le "splog". Il y est en plein développement. Hélas. Car splog est la contraction de "spam blog" : des journaux en ligne, tenus par des particuliers et envahis par la publicité. Plus ou moins bien faits, ils servent surtout à abriter un maximum de liens conduisant vers des sites commerciaux. Le but ? Tromper les moteurs de recherche qui considèrent souvent que les sites les plus importants sont ceux vers lesquels il existe le plus de renvois sur la toile. Spécialisée dans les blogs, la société Technorati estime qu’entre 2 et 8% des 70 000 blocs-notes créés chaque jour dans le monde sont des splogs. Certains justiciers du Net (cf. fightsplog.com) les traquent et les signalent à Google. Pourquoi Google ? Parce que la firme californienne possède aussi l’outil logiciel Blogger grâce auquel il est possible de créer son propre bloc-notes en deux coups de cuillère à pot. Mais dilemne pour le géant nord-américain ! Son moteur de recherche réputé envoie l’internaute vers ces pseudos sites truffés de pub et en altère du coup considérablement ses performances. Un serpent qui se mord la queue.